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by SALON TOUT-ART
RÉSUMÉ
Le Salon Tout-Art est un lieu associatif de vie artistique et culturelle inédit.
Actuellement au 182, Rue du Château (Paris 14ème) et bientôt dans le Quartier Latin (Paris 5ème), nous avons fait le choix d'ouvrir un lieu de production, marginal — ou en marge —, en rupture avec le marché des savoirs, les institutions et la cacophonie des discours rentables. Esthétiques, littéraires ou politiques, les avants-gardes des siècles précédents, répondant des ruptures qui marquèrent leur temps, n'eurent cependant pas à répondre au défi ingrat de notre ère ; Corruption inédite des puissances du langage et des corps permise par l'essor planétaire d'un positivisme débile. Toute avant-garde, aujourd'hui, ne peut qu'être organique.
« Toutes les révolutions importantes et qui sautent aux yeux doivent être précédées dans l’esprit de l’époque d’une révolution secrète qui n’est pas visible pour tous et encore moins observable par les contemporains et qu’il est aussi difficile d’exprimer par des mots, que de comprendre. »
Georg Wilhelm Friedrich Hegel
1/ LE PROJET DE SALON

Le Salon Tout-Art est d’abord un espace de rencontre, un réel réseau social, espace désatomisant qui cultive les singularités de celles et ceux qui le fréquentent. Ce lieu est envisagé comme une chance d’élargir et de consolider la vie sociale et artistique de ses visiteurs, par la création permanente d’événements culturels, de lectures ou de rencontres littéraires. Un programme annuel de séminaires, d'expositions et de projections, promet des soirées riches et vivantes.
1.1 / Proposition culturelle
Nous entrons dans une civilisation où le livre ne tient plus, par lui-même, comme objet culturel simple : il faut l'entourer d’un certain nombre de pratiques sociales afin qu'il continue d’avoir de la valeur. Ainsi s'explique la multiplication des rentrées littéraires, prix, happenings, clubs de lecture, diplômes universitaires, etc.
Évidemment, tous ces évènements-livres ne se valent pas…
Le premier objectif du Salon est de construire autour du livre une noria culturelle qui puisse le soutenir ; mais aussi d'enrichir les pratiques artistiques par la littérature et par la philosophie.
La force de cet espace tient à l’inédit de sa proposition culturelle. Là où les savoirs se trouvent divisés, séparés, parcellisés, où les intellectuels deviennent des spécialistes hermétiques, nous proposons de recréer un lieu de communication, de dialogue, d’échange entre les savoirs, afin d’assurer un avenir aux Humanités.
1.2/ Tonalité
Salon littéraire, philosophique, artistique, le Salon Tout-Art est un espace de vie culturelle, lieu de passage et de rencontre, d’effervescence et de création ; anti-chambre expérimentale du XXIème, pluriel et baroque, ce salon accueille, promeut et diffuse celles et ceux qui, en dépit du vacarme spectaculaire, ne cèdent pas sur leur désir de vivifier le langage, la pensée, et le sens de la présence humaine. Esthétique et accueillant, cet espace aux allures feutrées emprunte à Venise ses vertus : mélange de lumières, de matériaux, de formes — spirituel et festif, d’occident et d’orient, cette ambiance est éveil de sensations, espace de création.
« Le communisme perdra la bataille imaginaire, et puis la bataille politique, s’il s’enferme dans l’austérité des intellectuels critiques et leur désintérêt ostentatoire, quand ça n’est pas leur mépris, pour les objets, pour la vie sensible. »
Frédéric Lordon
1.3/ Atmosphère
Le jour
Au matin, la porte s’ouvre. Aussitôt le lieu s’emplit d’âmes singulières : certaines, désireuses de travailler solitairement, sur un de ces petits bureaux de bois, là-bas, à l’abri des regards. D’autres, viennent acheter un livre, du papier, ou quelques autres choses que l’on trouve ici. Aussi, quelques groupes d’amis viennent conspirer, refaire le monde, ou paresser autour d’un café, d’un thé et de quelques gourmandises. Carrefour de rencontres, d’échange, de travail comme de repos, se rencontrent au Salon étudiants et professeurs, artistes et intellectuels, curieux et badauds ; de tout âge, et de tout milieu, c’est un lieu de socialité, soucieux toutefois de cultiver les singularités qui s’y rencontrent.
Au crépuscule
Le soleil, bientôt disparu, c’est le temps des causeries qui approche. Chaque soir, ou presque, a lieu un groupe d’étude qui — comme une université que l’on dirait populaire —, est animé par des intellectuels ou artistes soucieux de philosophie, de littérature, d’histoire ou de politique, de psychanalyse ou d’arts. Ces travaux, destinés à qui le veut, se proposent d’explorer, hors les murs des institutions, l’inédit des pratiques signifiantes, et ainsi celui de la présence humaine.
Nuits
Parfois — le plus souvent possible — sonne l’heure de la fête. Les lumières s’adaptent, et, autour des thèmes singuliers, d’art et de culture, les notes du piano retentissent, les corps se mettent à danser, rire, célébrer la création et la réflexion, loin, tant de l’engourdissement institutionnel que des dites boites, souvent lieu de vacuité, et de divertissement hypnotisant et nihiliste. Au cœur de la nuit se rencontre ainsi le sérieux de la création et la richesse des festivités et de la joie.
2/ Pourquoi le Tout-Art ?

À la différence du surréalisme ou du situationnisme, le Tout-Art n’est pas un mouvement artistique. Il n’a aucune visée partisane ou militante. Son ambition est plus simple, et sa problématique, plus modeste… Il vise seulement à comprendre et à accompagner les pratiques artistiques et culturelles proprement révolutionnaires, c’est-à-dire ici, à hâter la venue d’une multitude de pratiques signifiantes qui visent l’exploration de l’expérience humaine, afin de vivifier les puissances de la vie intérieure et de permettre à chacun d’exploiter ses facultés de création.
2.1/ L'état de l'art
La société actuelle se caractérise par un développement sans précédent des savoirs, des sciences et des techniques. De ces nouvelles formes de réseaux, de diffusions, l’art sans doute attendait beaucoup… Libéré de ses limites techniques traditionnelles, affranchi de ses supports classiques, l’art aurait pu, aurait dû même, déferler partout : dans une avalanche d’expérimentations sensuelles, aller trouver le public jusque dans les ghettos les plus isolés, inonder le monde des œuvres les plus enlevées, redistribuer les cartes de l’hyper-information, habiliter chacun à exprimer sa singularité vorace pour alimenter la danse des autres dans une harmonie jazzesque — et briser enfin le mur qui sépare l’humanité d’elle-même : ce rêve qui accomplirait l'homme totale (Marx) comme homme multiple (Nietzsche) n'était sans compter le triomphe de l'homme unidimensionnel (Marcuse) produit et reproduit au XXIème siècle par la complicité du consumérisme et de la répression, redoublée par l'hyperconnectivité et le néo-fascisme pullulant.
Hélas donc ! Cette Byzance imaginée tarde à venir… et le désintérêt général pour la production artistique et culturelle est sans doute la preuve que l’humanité se désintéresse d’elle-même...
Si nous demandons pourquoi ? Qu’est-ce qui dans notre société empêche le plein épanouissement des arts et de la culture ? Nous retombons immanquablement sur les rocs des avant-gardes du siècle dernier. En devenant planétaire, la culture s’est massifiée, a privilégié les logiques de l’économie marchande, de la rentabilité et du profit, à une logique plus profonde : celle de l’art comme productivité fondamentale et de la culture comme production de notre humanité.
Dès lors, deux ruptures ont été consommées.
D’une part, celle des intellectuels et des artistes. Dans la mesure où l’université s’est rendue perméable aux exigences de la société (compétition, sélection, formation), il est devenu difficile aux intellectuels qui y demeurent, d’irriguer la société en retour de leurs propres aspirations (gratuité, universalité, éducation). Ainsi, la coupure entre l’université et la société, cantonne les universitaires dans un travail de recherche et de formation, sans leur offrir l’espace nécessaire à un véritable dialogue avec les pratiques sociales et artistiques qu’ils pourraient éclairer.
D’autre part, la rupture des artistes entre eux, car la précarité et la prolétarisation, quand elles n’incitent pas tout bonnement au renoncement, conduisent les artistes à la spécialisation des pratiques et à l’individualisation de leurs œuvres, pour plaire à un marché de l’art toujours plus demandeur de nouveauté dans l’uniformité.
2.2/ L'urgence de l'alternative
Du point de vue du public, des amphithéâtres aux galeries, beaucoup cherchent une alternative. Plusieurs voix se manifestent déjà parmi celles et ceux qui, par fidélité à leurs disciplines, continuent de produire et de transmettre les pensées et les pratiques les plus rigoureuses. Ne voulant rien perdre de la richesse de ces singularités, nous voulons accompagner le mouvement de ces productivités fondamentales, c’est-à-dire soutenir et assister les artistes et les intellectuels qui le souhaitent, en leur proposant un lieu de vie et d’expression dédié, et aux âmes prolétarisées un espace d'organisation et de production : le Salon Tout-Art.
S’il est inspiré des salons littéraires et philosophiques du XVIIème et XVIIIème siècles, ce Salon se veut avant tout avant-gardiste. À la différence de ceux qui l'ont précédé, il ne s’organise pas autour d’une personnalité, il n’est pas réservé à une élite et il n’est pas fermé sur le monde. Au contraire, ce Salon est porteur d’un concept, d’un mot d’ordre : ouvrir un champ nouveau, que la théorie culturelle et la pratique artistique pourront irriguer, afin de faire fleurir des expériences intérieures à contre-courant.
2.3/ Notre formule positive
Nous voulons dans le même mouvement, permettre aux artistes de créer des nouveaux collectifs, d’exposer et de diffuser dans un lieu non-consacré afin de contourner les points de passage officiels du marché — et ouvrir aux intellectuels, un espace de réflexion et de transmission libre des contraintes traditionnelles d’enseignement.
Ainsi le Salon Tout-Art se donne cette double tâche : inventer une structure qui serve de point d’appui et de refuge aux artistes et aux intellectuels, qui permette de modifier leurs conditions matérielles de vie et de travail, et être un lieu d’expérimentation et de production qui permette l’émergence de pratiques et de théories visant à éclairer l’aventure humaine dans le monde à venir.
Lieu d'organisation concrète et de productivité signifiante, le Salon Tout-Art est une invitation et une occasion pour sortir de l'ordre dans lequel la logique du marché et des superstructures fascistes nous asservissent, et auxquelles nous finissons par consentir.
POUR LES MEMBRES DU SALON TOUT-ART :
- Accès aux pratiques concrètes : Groupes d’Études Théoriques, Groupes d’Études Pratiques, et Cercles de lecture,
- Accès à la base de données numériques (enregistrement, prises de notes des pratiques concrètes)
- Invitation prioritaire et places réservées à tous les événements,
- Réductions sur les livres, qu’ils soient neufs (-5%) ou d’occasions (-20%),
- Accès au bar associatif autogéré (bar à vins),
- Invitation et accès au salons privés (soirée littéraires, festives, conviviales).
Pour plus d'informations, ou pour devenir membre du Tout-Art, écrivez-nous à : [email protected]
Description of expenditure items
Répartition des fonds pour assurer l'installation dans le Quartier Latin :
- Frais d'agence : 7000,00€
- Dépôt de garantie : 4500,00€
- Travaux d'installation : 8000,00€
Final beneficiaries of the collection
L'Association Tout-Art, créée le 18/12/2023 et déclarée le 26/12/2023 au Journal Officiel.
RNA : W751272309
SIREN : 924599145
SIRET : 92459914500019
Carriers of the project
L'Association Tout-Art, créée le 18/12/2023 et déclarée le 26/12/2023 au Journal Officiel.
RNA : W751272309
SIREN : 924599145
SIRET : 92459914500019
Location of the project
FranceAbout the organization
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