Sangulu - Missions solidaires
Humanitaire - CaritativeSangulu - Missions solidaires est une association d'aide humanitaire dont le but est d’œuvrer à l'amélioration des conditions de vie dans les pays d'Afrique
Nos actions en cours
Nous sommes actuellement en train de mettre en place nos prochaines initiatives. Revenez bientôt pour ne rien manquer !
Qui sommes-nous ?
« Sangulu - Missions solidaires » est une association de Solidarité internationale créée en France et régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. L’association s’est constituée dans le but de mettre les compétences de ses membres et de ses partenaires en France et dans le monde au service des plus défavorisés, en particulier dans les pays en voie de développement.
Notre mission
« Sangul' » est un mot Fang (groupe bantou d’Afrique centrale) signifiant « Ensemble tout est possible ». C’est l’essence de l’entraide et de la solidarité. Ces deux mots sont au centre de nos actions. Le but de notre organisation est de mener des activités médicales et sociales destinées à soulager la détresse des populations les plus vulnérables.
Nous avons spécialement pour but de mettre nos compétences et celles de nos partenaires au service des plus défavorisés, en particulier dans les pays en voie de développement. La promotion des droits de l’homme, spécialement ceux des femmes et des enfants sont au cœur de nos priorités. C’est la raison pour laquelle nous développons des projets à long terme en partenariat avec des ONG locales et ceci dans le respect les besoins exprimés des populations qui nous accueillent.

Notre vision, nos valeurs
Notre vision est celle d’un monde au sein duquel chacun pourra vivre dignement, réaliser pleinement et librement ses capacités indépendamment de son sexe ou du lieu de sa naissance.
Cette vision repose selon nous sur trois valeurs cardinales :
Solidarité
« Une seule main ne peut pas attacher un fagot de bois », proverbe bantou
« Sangul’ » est le nom titre de notre organisation, car nous sommes convaincus que c’est seulement par le partage et l’entraide que notre vision deviendra réalité. C’est en partageant nos connaissances aussi librement et aussi largement que possible, en collaborant avec des individus et des institutions à travers le monde que nous aurons l’impact substantiel et durable que nous souhaitons.
Respect de la dignité humaine
« Traite les autres comme tu aimerais être traité et respecte les autres comme tu aimerais être respecté », sagesse populaire
Nous sommes convaincus que le respect et la considération sont des conditions nécessaires de toute entreprise humaine. Respecter les communautés avec lesquelles nous travaillons suppose d’une part de les intégrer à toutes les étapes de nos projets. Ainsi, nous interviendrons toujours dans des zones où nous avons été conviés afin de répondre aux besoins exprimés par les populations locales.
D’autre part, nous avons foi dans le potentiel et la valeur indéniable des populations rencontrées. Leurs expériences et leurs savoirs sont indispensables à la réalisation de notre vision. Nous estimons qu’ils sont destinés à être les ultimes agents de leur propre bien-être et de leur réussite. C’est la raison pour laquelle nos actions mettent un accent spécial sur la valorisation des compétences et des savoir-faire locaux.
Pérennité (autonomisation)
« Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson », Confucius
Si les apports externes sont précieux pour apporter une compétence manquante ou dynamiser l’action, c’est l’autonomisation qui assurera le succès à long terme. Nos projets ont donc pour ambition d’être autosuffisants grâce au développement des compétences locales et à la mise en place de systèmes efficaces et innovants d’autofinancement.
Transparence
La transparence est une condition nécessaire à l’efficacité de notre action. Nous nous engageons à tenir nos donateurs et partenaires en permanence informés de l’évolution de nos actions. La gestion de l’ONG demeura sans cesse démocratique et un bilan sera annuellement mis à la disposition du public.
Les actions de notre association
Le projet "BUSAMI" pour la santé des femmes et des enfants défavorisés au Cameroun
La mortalité maternelle et infantile constitue une urgence sanitaire mondiale!
Les femmes enceintes et les enfants en bas âge sont les populations les plus fragiles dans les pays en voie de développement. Ils sont donc au centre de nos préoccupations et de nos actions. Une grossesse et un accouchement sont des moments majeurs dans la vie d’une femme. Ce sont également des instants d’une extrême vulnérabilité. L’absence ou la mauvaise qualité des soins qu’elles reçoivent au cours de cette période peuvent mettre en danger leur vie et celle de leurs enfants. Ceci est particulièrement vrai dans le cas du Cameroun, pays d’Afrique centrale particulièrement précaire.
Entre 2008 et 2012, le taux de mortalité déclaré était de 790 pour 100.000 naissances contre 8 pour 100.000 en France. Le Cameroun a des résultats parmi les plus mauvais au monde. Ces chiffres déjà importants sont malheureusement en augmentation. Si chaque décès est un drame, le nombre de femmes souffrant de lésions ou d’invalidités graves à la suite de grossesses est lui aussi en constante augmentation.
La situation actuelle au Cameroun pourrait être significativement améliorée avec l’application de méthodes simples et existantes. Ceci est particulièrement vrai dans les zones rurales et urbaines défavorisées où l’accès à un personnel médical compétent et adéquatement équipé reste un luxe pour de nombreuses femmes. La plupart des Camerounaises ne bénéficient pas du suivi médical nécessaire au cours de leur grossesse et parfois durant leur accouchement.
L’accès à des soins de santé primaire et la protection de la santé maternelle sont des droits fondamentaux protégés par la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres textes internationaux relatifs aux droits de l’homme. Ils sont plus encore une responsabilité collective.
À Sangulu – Missions solidaires, nous sommes convaincus de ce que la résorption de cette mortalité est un objectif juste et accessible. Notre objectif est de mettre en route le « BUSAMI », un véhicule médicalisé qui permettra à une équipe médicale composée d’un médecin obstétricien, d’une sage-femme et d’une infirmière de sillonner les routes reculées à la rencontre des femmes enceintes, des jeunes mères et de leurs enfants. Ceux-ci pourront ainsi bénéficier des soins et de l’accompagnement de base. Plusieurs centaines de femmes et d’enfants et les communautés auxquelles ils appartiennent pourront ainsi, pour la première fois, profiter des soins et des conseils d’une équipe médicale de proximité.
Les objectifs du projet : Apporter des soins médicaux là où on en a le plus besoin
Le projet « Busami » a pour but d’améliorer la santé maternelle et infantile au Cameroun en luttant contre les causes évitables de décès, des séquelles physiques et psychologiques liées à la natalité.
Pour y arriver, l’association réunira une équipe constituée de personnel médical et de formateurs certifiés qui iront à la rencontre des populations rurales modestes et isolées à bord d’un bus médicalisé. En sillonnant les régions les plus défavorisées, le bus permettra chaque année à des centaines de femmes enceintes et de nouveau-nés des zones reculées d’accéder à des soins de santé primaires.
Ce projet à trois objectifs majeurs :
Objectif 1 : Lutter contre la mortalité maternelle chez les femmes rurales
Notre objectif principal est l’accompagnement médical et soins de santé adaptés tout au long de la grossesse, durant l’accouchement et dans les semaines suivantes, avec une attention particulière pour les femmes porteuses du VIH-SIDA ;
L'absence de suivi médical au cours de la grossesse ne permet pas d’anticiper les complications éventuelles et de repérer les signes avant-coureurs de détresse sanitaire. Un grand nombre de décès sont liés à l’absence de soins de santé disponibles ou adaptés au moment de l’accouchement et dans les heures qui suivent. Limiter les retards pris dans leur détection et leur prise en charge de ces urgences sanitaires aidera à sauver de nombreuses vies.
Ces retards sont de trois types :

Au Cameroun, de nombreuses femmes (environ 33%) continuent d’accoucher à domicile faute d’établissement de santé à proximité et généralement sans l’assistance d’un professionnel médical ou paramédical. Cette situation met grandement en péril leur santé ainsi que celle de leurs enfants, les soins et l’assistance nécessaire ne pouvant pas leur être prodigués en cas de complication.
De même, de nombreuses mères et nouveau-nés ne bénéficient pas de l’accompagnement nécessaire pour éviter les décès liés aux infections néonatales et post-partum. Chez les femmes, les décès sont causés par des complications directement liées à la grossesse ou à l’accouchement (80% des cas). Il s’agit principalement d’hémorragies successives à l’accouchement, de troubles hypertensifs (spécialement l’éclampsie) d’infections, de dystocies (travail prolongé ou obstrué).
Mais la mortalité de la mère tient également à des causes indirectes, principalement des maladies que la grossesse vient aggraver ou dont les effets vont compliquer la gestation. C’est le cas spécialement du paludisme, du VIH/sida, de l’anémie ou des violences sociales ou familiales. Ces dernières tendent à être négligées alors qu’elles compliquent considérablement le bon déroulement de la grossesse et la prise en charge des enfants.
Au-delà des décès dramatiques, ces carences sanitaires sont également responsables de séquelles handicapant durablement les survivants. Les grossesses non ou mal accompagnées et les accouchements traumatiques sont responsables de séquelles physiquement, socialement ou émotionnellement. C’est le cas notamment de l’infertilité, des fistules obstétricales chroniques causant notamment des incontinences fécales ou urinaires, des troubles psychologiques ou des déficiences nutritionnelles graves.
Un grand nombre de ces pertes et ces souffrances pourraient pourtant être évitées avec l’application de solutions simples et peu coûteuses ! Presque tous les cas de mortalité maternelle peuvent être évités. On estime que 74% des décès maternels pourraient être évités si toutes les femmes avaient accès à une assistance médicale (en particulier les soins obstétricaux d’urgence) durant leur grossesse pour prévenir et traiter les éventuelles complications.
Les maladies et complications responsables du décès de femmes enceintes peuvent être traitées efficacement quand les femmes enceintes et parturientes sont soutenues par leur communauté et accompagnées par un personnel formé doté d’équipements adaptés. Ceux-ci peuvent alors pour s’assurer du bon déroulement de la grossesse, traiter les cas d’urgence, administrer des soins et opérer un suivi post-partum.
Pour réussir dans cette mission, le personnel médical devra bénéficier de la formation et du matériel médical adéquat pour ces interventions. Il est également nécessaire qu’il puisse rencontrer rapidement les femmes ayant besoin de leurs assistances, particulièrement dans les cas d’urgence. Un grand nombre de causes médicales de décès durant et après l’accouchement peuvent être soignées grâce à des médicaments économiques, mais qui font défaut dans les centres de santé urbains (ocytocine, antiseptiques, vitamines, antirétroviraux…).
Pour des raisons économiques et pratiques, un grand nombre de femmes ne peuvent pas se rendre dans des hôpitaux pour y accoucher. Dans ces cas, la présence d’une aide qualifiée durant l’accouchement est plus que nécessaire pour s’assurer que la vie de la mère et de l’enfant seront préservées. Un personnel qualifié pourra reconnaître les signes de détresse et de complications nécessitant une intervention spécialisée.
Objectif 2 : Lutter contre la mortalité chez les nouveau-nés et les enfants de moins de 5 ans
Le second objectif du projet est d’assurer un suivi médical pour les enfants défavorisés, de la naissance jusqu’à l’âge de 5 ans.
En effet, en plus de menacer la vie des mères, les conditions dans lesquelles se déroulent la grossesse et l’accouchement sont à l’origine de décès supplémentaires et de carences graves chez les jeunes enfants. La prématurité est la principale cause de complications médicales et décès chez les nouveau-nés. Un faible poids à la naissance (moins de 2 500 grammes) est responsable d’environ 30% des décès avant l’âge de 5 ans. La malnutrition chez le nouveau-né va également accroître le risque de mortalité néonatale, mais aussi causer des dommages graves au système immunitaire des survivants. Ces enfants seront donc plus vulnérables aux maladies infectieuses durant leurs premières années de vie. Ils seront également plus couramment sujets à des troubles cognitifs ayant des conséquences notables sur leur développement individuel.
Une grossesse et un accouchement suivis par un personnel qualifié assureront des naissances sûres et saines, notamment la protection contre les risques de transmission du VIH-SIDA chez les mères séropositives. De même, le suivi de la courbe de poids et des traitements peu coûteux contre la malnutrition responsable de la plupart des décès. Ces mesures simples permettront d’améliorer considérablement la survie et la qualité de vie des nouveau-nés.
Objectif 3 : Formation et sensibilisation de la communauté à la santé reproductive, à l’accompagnement des femmes enceintes et des jeunes enfants
La communauté a un rôle essentiel à jouer dans la préservation de la vie et de la santé de ses membres vulnérables. Pour améliorer la prise en charge des femmes enceintes et des jeunes enfants, il est nécessaire de reconnaître que la communauté fait partie intégrante du système de santé et qu’elle est la première responsable des soins accordés à ses membres. De meilleures connaissances communautaires sur la santé maternelle et infantile auront donc un impact considérable sur l’amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants.
