so-SiSyphe

"C'est l'occasion offerte à chacun d'être une chance pour quelqu'un d'autre"

Nos actions en cours

Nous sommes actuellement en train de mettre en place nos prochaines initiatives. Revenez bientôt pour ne rien manquer !

Qui sommes-nous ?

Qu’est-ce que so-SiSyphe ?

 

 

 so-SiSyphe est une association en phase de démarrage, constituée d’un collectif, d'hommes et de femmes de bonne volonté, de passeurs, de hackers sociaux[1]qui œuvrent depuis de nombreuses années dans des domaines : éducation, développement social urbain, participation des habitants, culture, solidarité et développement durable etc.

 

Le projet so-SiSyphe s’adresse aux habitants des quartiers. Il s’appuie sur des années de pratiques menées sur le terrain, Il émerge d’une “réalité éprouvée et ressentie, principalement au sein des territoires dits "défavorisés". De ces pratiques, nous avons extrait des enseignements nous permettant de construire une démarche et des méthodes qui ne sont pas des modèles à suivre, mais elles sont à expérimenter, à conduire et à éprouver.

so-SiSyphe veut s’affranchir du messie en privilégiant des modes collaboratifs, en prônant et en accompagnement des approches participatives et d’engagements[2].

 

Le point de départ de ce processus sera de simplement proposer, d’inciter les habitants à prendre part à quelque chose. Car, souvent, l’acte précède le sens. C’est dans l’action pleine et entière que se révèle le message. Aussi, ce quelque chose à faire ensemble débutera donc par l’auto-construction (donc par les habitants, les bénévoles) d’une structure socioculturelle selon le modèle d’Earthship[3].

Il sera ainsi offert aux habitants d’interagir, de transformer leur environnement dans l’optique de les inviter à tourner l’attention vers d’autres façons, de pensée, de voir, de faire, d’adopter d’autres modes de vie….

L’organisation de la participation s’effectuera donc selon un système ascendant au sein d’un processus apprenant (« On apprend en faisant») qui intègre dès l'origine la réplicabilité et la transmission des savoirs en matière de modes de vie durables, de manière à en pérenniser l'usage[4] : c’est-à-dire de les rendre réutilisables par et pour le plus grand nombre.

 

Pour ce faire, un ancrage territorial avec des réseaux d’acteurs constitue une condition nécessaire pour déployer concrètement le projet. Nous avons relevé plusieurs lieux qui pourraient être mobilisés au sein des quartiers où se trouvent une richesse culturelle et de nombreux savoir-faire sous-utilisés. Ces quartiers y gagneraient beaucoup à accueillir ce type de projet pour devenir des territoires exemplaires et changer ainsi le regard porté sur eux.

Mais pour l’heure, il nous faut déjà décloisonner, émanciper les esprits!

 

  

En résumé,

 

Le projet so-SiSyphe : "C'est l'occasion offerte à chacun d'être une chance pour quelqu'un d'autre"

 

Défi : Inverser la tendance : faire en sorte que des territoires, considérés comme des "boulets" deviennent le centre de l'innovation sociale!

 

Innovation : chercher un terrain constructible de 800 à 1000m² en Région Parisienne pour construire  une structure de 300 à 400 m² selon le modèle Earthship (ou Géonef) : structure auto-construite (par les habitants, les bénévoles) énergétiquement autonome, avec du matériel recyclé et à moindre coût (de 150k€ à 600K€ au de 6 millions)

 

Originalité : 3 axes d'accompagnement (3 en 1!)

-       accompagner les enfants et les jeunes (éducation et transmission)

-       accompagner l'émergence de l'intelligence collective (conquérir sa liberté d'agir)

-       accompagner les professionnels qui œuvrent au sein des territoires prioritaires

 

Public visé : Habitants des quartiers populaires

 

Thèmes abordés : transmission, éducation, dimension collective, participation, développement durable, innovation-expérimentation

 

Opportunités : avec le Grand Paris, la COP 21, c'est l'occasion en termes d'image et de traduction concrète que la région parisienne se dote d'une telle structure qui invite d'autres manières de penser et de faire.

 

Informations de contacts : Sophie Nguyên au 0658865762/ mail : so.uyen.nguyen@gmail.com/ Sylvie Baste au 0673335876/ mail : sylviebaste@gmail.com



 

 

   


[1]« Le hacker ne se réduit pas à l'image colportée par les médias dans les années 1980, c'est-à-dire celle d'un pirate nuisible qui s'attaque à des banques ou de grandes institutions pour se distraire. Aujourd'hui, le hacker désigne un "bidouilleur" astucieux, qui cherche à comprendre le fonctionnement d'un objet plutôt que d'être assujetti aux volontés d'un industriel marchand ou des grandes institutions. (..)  Le hacker est associé aux notions de virtuosité, de plaisir et d'indépendance »(Libre et durable, Note de cadrage par Thanh Nghiem, Mai 2011). Par extension un hacker social est un individu éclairé (expert dans un domaine) qui face à des problèmes sociaux vous proposent des solutions astucieuses et durables.

[2]Sisyphe lui-même a voulu s’émanciper de la loi des Dieux, en dénonçant Zeus pour le rapt d’Égine à son père, le dieu fleuve Asopos, en échange d’une eau jaillissante pour la cité de Corinthe.Sisyphe représente pour nous le 1erhacker. Nous avons aussi puisé notre inspiration dans l’adaptation moderne du mythe par Albert Camus, tout en l’appropriant à notre tour.

[3]En résumé, les Earthships ou Géonef sont :

  • Construits à partir de matériaux soit écologiques, soit recyclés (ou les deux) (Matériaux renouvelables)
  • Autonomes (déconnectés des services réguliers) grâce à l’énergie passive par géothermie, panneaux solaires, petites éoliennes, etc. (Management de l’énergie + qualité de l’air)
  • Collectent l’eau de pluie, réutilisent les eaux grises et noires pour un minimum de perte (Conservation de l’eau)
  • Possèdent une serre pour faire pousser la nourriture à l’intérieur toute l’année

(https://decroissons.wordpress.com/habitat/maisons-autrement/les-earthships/)