Terre O Vent
Humanitaire - CaritativeL'association Terre O Vent a pour vocation d'accompagner des peuples vers la construction d'un écosystème économique autonome et résilient, dans le respect de l'humain et de la nature.
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Qui sommes-nous ?
Objet de l’association
Mener des actions de soutien et de développement de populations locales identifiées comme populations en difficulté. Les actions peuvent venir en réponse à des situations de crise (aide alimentaire et sanitaire par exemple), ou participer d’un plan de développement global d’un territoire précis. Les démarches se font dans un souci de protection du vivant et de l’environnement, d’association de la population concernée à la réflexion et à la mise en place du projet, afin de lui donner les outils pour devenir autonome. L’objectif est la mise en place d’un écosystème économique autonome, résilient, respectueux des acteurs et territoires locaux, garant de la préservation de la biodiversité locale.
L’association se concentrera prioritairement sur des territoires de peuples autochtones vivant en synergie avec la nature, dans un souci de protection de la biodiversité.
Historique du projet
La crise du coronavirus a mis à mal les ressources des peuples dépendants du tourisme pour leur subsistance. Par des biais différents, nous avons reçu des demandes d’aide alimentaire pour un village de pêcheurs du Cap vert, et des familles du peuple Maasaï en Tanzanie.
Plusieurs actions ont été menées à titre individuel par d’anciens voyageurs, des agences de tourisme ou des français vivant sur place. Cependant, afin de permettre à ce soutien de tenir jusqu’à la sortie de la crise, il est nécessaire de mener une action organisée, fédératrice et sous forme d’une structure autonome.
Démarche envisagée
La création d’une association nous permettra d’organiser des collectes de fonds plus structurées et efficaces. Cette association sera par la suite la structure juridique porteuse des plans de développement global, en réponse aux problématiques particulières des populations et territoires concernés.
Le premier territoire visé par ce programme de développement sera celui de l’île de Maio. Il s’agit de l’une des 10 îles de l’archipel du Cap vert. Ce pays se situe dans l’océan Atlantique, à 500 kilomètres au large des côtes sénégalaises.
Le Cap vert est passé du statut de pays pauvre à pays en développement. Cependant, il a peu de ressources naturelles pour le faire : une position géographique isolée, une difficulté d’approvisionnement en eau pour l’agriculture et eau potable, une agriculture extrêmement fragilisée par la sécheresse, une élite intellectuelle poussée à l’émigration par le peu d’opportunités sur l’archipel. Pourtant, le pays a aussi des atouts indéniables : une nature préservée et exceptionnelle, un contexte insulaire propice à l’évasion, une population accueillante et à l’âme artiste.
Dans ce contexte global atypique, l’île de Maio est considérée comme l’oubliée de l’archipel. C’est la moins développée et la moins fréquentée, et elle rencontre des difficultés à sortir de son isolement. Cet isolement peut faire son atout car on y trouve une authenticité inégalée, tant dans l’espace naturel qui vient d’être reconnu comme Réserve mondiale de biosphère par l’UNESCO, que dans les relations avec ses habitants.
Face à la crise du coronavirus et à l’arrêt qu’elle a mis au tourisme, la population de l’île se trouve dans une précarité alimentaire, qui fait ressortir l’extrême vulnérabilité de son économie et sa dépendance au tourisme, même si celui-ci reste peu développé. Cette fragilité est également due à une sécheresse sans précédent, qui met à mal les cultures vivrières de l’île.
Les objectifs de ce plan seront de revenir à une autonomie alimentaire des habitants de l’île pour éviter cette vulnérabilité en cas de crise mondiale, et de leur permettre de développer un écosystème économique résilient. Plusieurs axes sont envisagés :
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installation de petites unités locales de désalinisation d’eau fonctionnant avec une énergie renouvelable (le soleil étant la plus cohérente dans le contexte local),
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réflexion à un mode de culture adapté aux conditions de sécheresse et de désertification.
Le récent classement de l’île en réserve de biosphère par l’unesco représente une opportunité pour mettre en place une charte d’une forme de touriste écoresponsable et d’accompagner la structuration de l’offre.