La marionnette a toujours été au centre de nos recherches d’une manière indirecte, parce que nous avons utilisé la métaphore de la manipulation des comédiens et parce qu’elle est maître dans une conception stylisée du jeu.

Nous travaillons avec un groupe de comédiens de différentes nationalités et issues de plusieurs écoles. Cela marque sans doute notre rapport au texte et à l’histoire que l’on veut raconter et nous conduit vers des chemins non naturalistes.

La musique a toujours été fondamentale pour la compagnie. Depuis 2015 un musicien compositeur en fait partie et est présent à toutes les périodes de recherche et de répétition.

Une création est toujours associée à une période de recherche qui donne naissance à un univers nouveau, une écriture qui passe par le plateau où l’on retrouve le travail de chœur, le masque, la danse, la marionnette ou la manipulation d’objets.

Nous réapprenons le théâtre à chaque fois. Nous explorons de « nouvelles conventions » en faisant appel à des recours très simples : un personnage qui ne sort jamais du centre de l’espace et qui ne bouge pas par lui même (F. PESSOA), une pièce où tous les personnages sont doubles (LE GRAND CAHIER), une marionnette à taille humaine qui joue le rôle principal (LE REVIZOR), un monde de misère représenté par des dessins évanescents (LE PAIN NU). Dans LUZ la recherche autour de l'idée de disparition est axée sur la manipulation de fragments de corps avec différents types de marionnettes.

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