Travaux Publics Sans Frontières

TPSF a pour vocation de soutenir les projets qui fournissent des infrastructures essentielles pour améliorer le niveau de vie des bénéficiaires de manière durable. Une attention particulière est portée sur l'implication des populations et des acteurs locaux, mais également à l'autonomie des bénéficiaires sur la gestion et la maintenance des infrastructures.

Pour trouver nos réseaux sociaux et actualités c'est par ici : https://linktr.ee/travauxpublicssansfrontieres

Histoire
 

L'histoire de TPSF débute en 2015 lorsqu'un regroupement d'actifs du BTP et de jeunes retraités de la société civile décident de mettre leurs compétences au service de la solidarité internationale. Ils se fixent comme objectifs de répondre aux besoins d’amélioration des conditions de vie des populations démunies principalement dans le domaine des services et des infrastructures de base dans les pays en voie de développement.

En 2021, la création du Réseau J+ est venue compléter cette équipe en mobilisant des jeunes engagés.

Nos projets
 

Côte d'Ivoire, Gagnoa

Le projet de TPSF a pour vocation à apporter une réponse à deux problématiques majeures : le manque d’infrastructures publiques de base et le taux de chômage élevé des jeunes. Cela se traduit plus concrètement par la construction d’un Centre de Formation d’Apprentissage aux métiers des Travaux Publics (CFA-TP). Son fonctionnement reposera à 80% sur des exercices pratiques par le biais de chantiers-écoles qui permettront de renforcer l’employabilité des jeunes sortis de l’école. De plus, des mécanismes de soutien d’insertion à l’emploi seront mis en place en partenariat avec les instances locales. Finalement, ce CFA-TP participera à la création de services techniques au sein de l’intercollectivité - elle-même créée avec les communes environnantes pour favoriser la mutualisation des moyens -, constituant des viviers d’emplois locaux en TP.

Cameroun, Makénéné

Aujourd’hui, dans la commune de Makénéné, l’eau est puisée dans des puits de faible profondeur et est donc polluée, entrainant de nombreuses maladies. TPSF et ses partenaires, l’ONG locale Dypamak, souhaitent réaliser un système d’adduction à partir de forages et de bornes fontaines pour assurer un accès permanent à l'eau à 22 500 personnes. Ce projet se divise en quatre phases et consiste à la réhabilitation d’un forage existant tombé en désuétude, la construction de deux forages supplémentaires, l’installation de bornes fontaines à proximité des habitations, ainsi que celle de latrinesdans différents lieux stratégiques, notamment les écoles. En parallèle, un travail de sensibilisation des populations aux pratiques d’hygiène et une formation technique seront dispensées afin de permettre un transfert de compétences et une autonomie totale des populations à terme. 
 

Cameroun, Figuil et Guider

Le projet vise globalement à améliorer l’accès à l’eau potable des habitants des 15 villages, soit plus de 5 000 personnes. Cela sera permis par la réalisation de forages et l’installation de bornes fontaines dans les villages. Comme tous nos projets, celui-ci est inclusif et vise à faire participer toutes les catégories de populations, en particulier les populations marginalisées. Des formations citoyennes et professionnels seront dispensées afin d’assurer la gouvernance pérenne des services de l’eau mis en place. À terme, les compétences seront transférées en totalité aux instances citoyennes créées dans le cadre de la politique de décentralisation en matière de gestion de l’eau.

Madagascar, Andriatsemboka

La population d’Andriatsemboka n’a pas accès à l’électricité malgré les importantes ressources hydrauliques dont elle dispose. TPSF, avec son partenaire local l’AIDER, compte étendre le réseau électrique existant grâce à la construction d’une micro-centrale hydro-électrique afin d’augmenter la puissance électrique installée de 7,5 kW à 200 kW, permettant ainsi à plus de 6000 personnes un accès à l’énergie électrique permanent et sécurisé. 

Sénégal, Touba M'Boul

La plupart des villages environnants de Touba M'Boul n'ont pas accès à l'énergie électrique, seul ce dernier y a accès. Pour contrer ces freins au développement, TPSF va étendre le réseau électrique vers les autres villages n'étant encore pas raccordés au réseau, promouvoir l’installation des panneaux solaires au niveau de ces villages, renforcer le contrôle sur la coupe abusive d’arbres, promouvoir l’utilisation des fourneaux « bane ak souf » et enfin faire la promotion des différents types de sources d’énergies renouvelables (énergie solaire, biogaz etc.).

Togo, Gboto Assigamé

Ce projet a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la capacité de gestion de l’eau par le canton de Gboto Assigamé. Cela passera par l’installation d’un réseau de caniveaux pour capter l’eau et ensuite la stocker pour l’utiliser dans l’agriculture, activité principale de la commune. Ensuite, un château d’eau et des bornes-fontainesseront installés dans le canton pour donner accès aux habitants à des sources permanentes d'eau potable. Finalement, des latrines seront installées pour pallier au manque d’infrastructures d’assainissement. En parallèle, des actions de sensibilisation aux pratiques d’hygiène et des formations techniques de maintenance seront dispensées pour garantir l’autonomie totale des populations et la pérennité des installations. 

Togo, Zanvé

Le projet consiste à réaliser un Centre Médical à Zanvé pour pallier à l’inaccessibilité des soins et à l’insuffisance des équipements médicaux. Une Maison de la Femme sera construite, comprenant une maternité, pour permettre aux filles et femmes d’avoir accès à des informations fiables concernant la santé sexuelle et la maternité, et d’accoucher dans des conditions d’hygiène de qualité. Aussi, un dispensaire moderne sera construit pour accueillir les patients présentant toute maladie. Finalement, une école d’aides-soignant.es sera créée pour former les habitants et assurer la pérennité des infrastructures et des soins.

Togo, Talaba III

Durant la saison des pluies, de nombreux villages sont isolés par la rivière en crue. Cette période peut durer jusqu’à 5 mois, et empêche les habitants d’avoir accès à des services essentiels, notamment les hôpitaux ou les écoles, et les empêche également de vendre leur marchandise, principale source de revenu des ménages. Pour cette raison, l’ONG locale Les Canars’Z’Ailés a contacté TPSF pour mettre en oeuvre une solution. Jusque’à-là, les habitants traversaient la rivière grâce à un pont de fortune réalisé en bois, et qui était détruit à chaque crue de la rivière.

Le projet, finalisé en 2021, a permis la construction d’un pont en fer avec des fondations bétonnées pour assurer sa résistance et ce, quelle que soit la saison. L’ensemble du travail de réalisation du pont est à créditer à l’entreprises TC4 qui a la particularité de porter une importance particulière à la formation des jeunes aux métiers des travaux publics.