Adhésion à une BASE à Nice 2025

La Base veut contribuer au renforcement et au développement du maillage des différentes associations, collectifs et mouvements qui mettent en œuvre ou relaient la Transition écologique à l’échelon local. Elle leur sert d’outil, de lieu, de point d’appui, de tribune, de base logistique, pour faciliter leurs propres actions et les faire entrer en synergie. En 2022, nous avons vécu une première année riche d’activités et de rencontres. Décloisonnement, intergénérationnel, inter associatif, le brassage semble avoir bien opéré, depuis les soirées à thème, aux travaux collectifs en passant par le mémorable et réussi Festival D’automne. En 2023, nous avons multiplié les expériences avec de nouveaux ateliers proposés par de nouvelles personnes, des fresques aux ateliers 2Tonnes, des projections ciné aux débats de la semaine du Contre Seum! Un réel antidote à la déprime! En 2024, nous avons permis à un plus grand nombre d’associations de se réunir gratuitement, renforçant ainsi le tissu militant local.

L’équipe actuelle, qui mène le projet de la Base, est composée de plusieurs représentant·e·s de différents collectifs. De nouvelles personnes rejoignent progressivement la plateforme de la Base.

Depuis fin 2021, la Base est accueillie par le collectif des Diables Bleus au 29 route de Turin à Nice.

Statuts

nous avons opté pour l’option Association loi 1901, nommée « Une Base à Nice », dont les statuts on été déposés en préfecture le 2 avril 2021 et dont l’annonce est parue dans l’édition du 6 avril 2021 du Journal Officiel.

Intentions

Il s’agit donc de :

• Accompagner la mutation de la société extractiviste /productiviste /consumériste /oppressive /inégalitaire vers d’autres équilibres mêlant le respect mutuel, le réemploi, la basse technologie, le bien vivre,…
• Devenir un levier local de l’adaptation : Tisser les liens d’une nouvelle communauté, accueillir les rescapé·e·s d’un système en délitement, fournir des outils et savoir faire pratiques pour des existences pleines, joyeuses et ce même si la société bascule en “mode dégradé”.
• Participer au maillage d’un réseau polymorphe, d’un archipel de collectifs ou d’initiatives, principalement sur le plan local et faire naître ou accompagner des synergies entre eux et elles.
• Promouvoir la généralisation des usages « bas carbone » et participer ainsi à la mitigation des émissions de Gaz à Effet de Serre et à leur action sur le climat.
• S’épanouir individuellement et collectivement et ressentir de la joie en le faisant.

Le modèle de développement de la société actuelle repose en grande partie sur l’extraction de ressources non renouvelables, sur la surproduction de biens sans en mesurer le coût réel et sur la surconsommation de ces biens sans considération de leur utilité. Ce modèle ne rend la vie confortable qu’à une partie de l’humanité. Il n’est possible qu’au coût de la destruction des sols et du vivant et de l’exploitation d’une main d’œuvre bon marché. Les activités humaines ainsi dirigées font fondre les capitaux naturel et humain et sont responsables d’une dégradation des conditions de la vie sur Terre. Ce modèle a ancré profondément au sein des individus et des sociétés humaines sa culture devenue planétaire. En évoluant à l’intérieur de cette culture, il est très difficile de le questionner et de penser des alternatives plus justes. L’enjeu consiste à permettre l’épanouissement d’une autre culture, reposant réellement sur les principes de liberté, d’égalité et de fraternité.